
Plus de 300 écoliers enlevés la semaine dernière par des hommes armés appartenant à Boko Haram dans le nord-ouest du Nigéria ont été libérés.
Le 15 décembre dernier, InfoChrétienne rapportait l’enlèvement de plusieurs centaines d’adolescents dans une école secondaire de Kankara, dans l’État de Katsina par des hommes armés. Une attaque revendiquée par des militants de Boko Haram, pour « promouvoir l’islam et décourager les pratiques non islamiques ».
Les responsables religieux du Nigéria n’ont pas tardé à réagir et ont lancé un appel dès le mercredi 16 décembre pour demander la libération des écoliers enlevés. Dénonçant ces « agents des ténèbres qui sont décidés à porter la douleur, les larmes et le sang dans notre pays », les responsables avaient affirmé « être optimistes sur le fait que, très bientôt, les jeunes enlevés seront remis à leurs familles par la grâce de Dieu. »
Visiblement ils ont eu raison, puisque The Associated Press a annoncé dans un article publié hier soir que les écoliers enlevés avaient été libérés.
BREAKING: More than 300 schoolboys abducted last week by armed men in Nigeria have been released, the governor of Katsina state said. The jihadist rebels of Boko Haram have claimed responsibility for the abduction. https://t.co/lgFreQidNS
— The Associated Press (@AP) December 17, 2020
C’est le gouverneur Aminu Bello Masari qui a annoncé la libération de 344 garçons à la télévision nationale nigériane, NTA.
« Pour le moment, 344 des étudiants ont été libérés et remis aux agents de sécurité. Je pense que nous pouvons dire au moins que nous avons récupéré la plupart des garçons, sinon tous. »
Il a ajouté que les adolescents subiront un contrôle médical avant de les ramener auprès de leurs familles.
« Les nouvelles parvenues il y a environ une heure indiquent qu’ils ont tous été récupérés et qu’ils sont en route de la zone forestière vers Katsina, a déclaré Masari, ajoutant qu’ils seraient examinés par des médecins vendredi et que des dispositions seraient alors prises pour les réunir avec leurs familles. »
Après cette « mauvaise expérience », le gouverneur a assuré qu’il travaillerait « avec la police » et des « sociétés de sécurité privées » pour assurer la protection des écoles.
C.P